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Elle rentre en France, où elle commence son parcours artistique personnel. D’abord avec la peinture et puis en trouvant de nouveaux stimuli dans la sculpture, en expérimentant de nouveaux matériaux comme le marbre, le bronze, la résine et enfin la terre cuite, où elle rencontre sont vrai médium d’expression.

En 2015, Lili Roi devient mère en donnant en elle une nouvelle sève vitale et en 2016, épouse l’artiste italien Alessandro Reggioli.

Le travail de Lili Roi apparaît tout de suite imprégné de tout ceci, éclectique et structurée, classique et moderne, poétique et intrigante, une rampe dans le passé ou un bond dans le futur, fruit de ses divers intérêts et de son bagage technique qui l’a accompagnée durant toute l’évolution de son parcours artistique.

Jusqu’à aujourd’hui Lili Roi a des œuvres exposées dans différentes collections privées à New York, Paris, Rome, Florence, Ville de Mexico, Miami, Francfort et Berlin.

Ces dernières année, Lili Roi a exposé principalement en Italie et en France;

2015 - Galerie Stamperia R2B2 graphics à Florence, Italie
2016 - Galerie L’immagine, Pontasiève Florence, Italie
2017 - Galerie Aquatinte à Carcassonne

2018 - Salle de la citerne, Tour de Narbonne, Carcassonne

          - Taller Galeria Fort, Cadaquès, Espagne

          - Galerie l'Étang d'Art, Bages

          - Wingfield Barns, Wingfield, Suffolk, Angleterre

2019 - Fornaciai Art Galery, Florence, Italie

La mythologie de l’évidence

!Un cheval ailé né d’un bloc de terre qui s’érige vers le haut.
Un « non finito » qui s’apprête à prendre envol mais reste encore emprisonné dans la matière, statique, fier, en attente de libérer sa grâce et son esprit dans un temps sans temps.
Dans la poésie de ROI l’on se trouvera souvent confronté dans ce loop, du cheval qui se veut libéré, au crâne qui se décore comme pour une fête, au buste de femme qui se prépare pour le bal, un cercle vicieux qui la lie à ce monde mais qui ne réussit pas à la tenir emprisonnée. Dans une continuité de s’opposer à l’évidence et à l’équivoque, dans un jeu infini de contraires et similitudes.
Le travail de Lili ROI se concentre sur la recherche stylistique de la forme, le cheval, le crâne et le buste de femme sont des modules avec lesquels elle joue, à la recherche d’une forme essentielle en les mettant à nu de leur signification primordiale. Elle s’inspire à la leçon de Paolo Ucello, maître de la recherche permanente de la pureté de la forme et de l’expression, mais aussi en donnant un coup d’oeil à la rigueur des céramiques japonaises, ou en retournant à l’idée émotive des prisonniers de Michelange.

Une artiste vraiment éclectique et polyédrique, Lili Roi est née à Carcassonne, depuis toute petite elle vit au contact de l’art, dessinant et étudiant le travail de son grand-père, Paul Sibra. A 19 ans Lili Roi décide de suivre sa passion à Florence (et s’inscrit à l’Université Internationale de l’Art), où elle suit principalement des cours de techniques picturales et de restauration, elle travaille aussi en tant qu’assistante pour un restaurateur florentin connu, activité qui lui a permis de toucher personnellement beaucoup d’œuvres de maîtres du passé et à expérimenter des techniques picturales très variées depuis celles de la renaissance aux plus modernes, des fonds à l’or jusqu’à la peinture à l’œuf, du collage à l’art journal, les appliquant à ses travaux.

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